dimanche 18 avril 2010

Visites de fin de semaine pluvieuse

Hier, en compagnie d'Aurélie et Dominique, nous avons visité deux navires français : le porte-hélicoptères "Jeanne d'Arc" et la frégate "Courbet, en escale à Québec du 12 au 19 avril.

"La Jeanne" (comme la surnomment les marins) est un bateau-école emblématique de la Marine nationale française sur lequel 6 400 aspirants ont été formés.
Construit à Brest entre 1959 et 1961, ce bâtiment a parcouru l'équivalent de 79 tours du monde sur les mers du globe pendant près de 45 ans.
Il a quitté Brest en décembre 2009 pour sa dernière campagne qui s'achèvera par son retour en France fin mai 2010. Désarmement et mise en sécurité sont prévus durant l'été prochain, ouvrant la voie de son démantèlement...


Mis en service en 1997, le "Courbet" est une frégate furtive de part l'importance accordée à la réduction de sa signature radar et acoustique.

La Jeanne vue du Courbet

Le Courbet

Aujourd'hui, nous sommes allés visiter le Festival de la gastronomie de Québec à la rencontre de producteurs, restaurateurs et spécialistes de l'alimentation de la Province... Nous nous souviendrons qu'il vaut mieux y aller avant d'avoir mangé...

Cet événement était associé au Salon Vacances et loisirs d'été que nous avons traversé rapidement... sans encore savoir ce que nous ferons en juillet pendant mes congés...

Voilà donc nos activités de cette fin de semaine fraîche et pluvieuse... La neige fondue tombée hier n'a pas résisté à Québec, contrairement à la Rive Sud (preuve ici) et tant mieux, parce que nous avons enlevé les pneus d'hiver...

Bref, nous avons hâte de ranger les manteaux et de goûter de nouveau aux températures printanières voire estivales ressenties à Pâques !

vendredi 16 avril 2010

Party de filles !

Hier soir, c'était party de filles avec Marylin, Isa, Marjorie, Pauline et Aurélie.

Nous nous sommes retrouvées au Paparazzi, bonne adresse rue Maguire.

Très agréable soirée et bons sushis pour toutes sauf une... devinez donc qui n'adooooore pas les sushis ?.... pas d'indice sur la photo où vous ne voyez que les entrées...

C'est tout l'avantage de ce resto à la double identité gastronomique mariant la cuisine italienne et une excellente table à sushis, avec un bon rapport qualité prix... Tout de même un petit bémol sur les desserts, à mon avis...

Comme prévu, nous avons trinqué à la santé d'Aline qui travaillait et nous remettrons ça bientôt avec elle...


Bonne fin de semaine à tous !

lundi 5 avril 2010

Cher téléphone !

Avec un salaire moyen, nous considérons que nous vivons mieux ici qu'en France. Dans l'ensemble, les prix sont moins élevés.

Par exemple, l'immobilier est moins cher, comme les voitures, les assurances, les impôts, l'électricité, l'alimentation, etc. Je précise aussi que nous n'avons pas de facture d'eau...

En revanche, certains postes sont plus dispendieux comme l'électroménager, l'alcool (monopole d'état avec l'incontournable SAQ), internet et la téléphonie mobile...
Ici, la sonnerie de votre cellulaire peut vous faire faire des bons puisque votre forfait diminue aussi lorsque vous recevez un appel ! c'est à n'y rien comprendre...

A ce sujet, je vous invite à lire un article intéressant de Monique Grégoire, journaliste sur TV5. Vous le trouverez ici, mais j'en ai copié le contenu, ne sachant pas si le lien sera actif en permanence :

LE TÉLÉPHONE MOBILE AU CANADA : BEAU BON ... ET CHER

Quel est l'inventeur du téléphone? Graham Bell, un Canadien. Et pendant longtemps, le Canada a eu une longueur d'avance en téléphonie. C'était à l'époque du téléphone fixe. À l'ère du téléphone mobile, le Canada fait plutôt figure de retardataire.

LE CANADA, UN DERNIER DE CLASSE
Partout dans le monde, le mobile se propage à la vitesse de l'éclair, partout! Sauf au Canada. Une étude de Merrill Lynch (1) révèle en effet que
61% des Canadiens possèdent un téléphone mobile, contre 84% des Américains, 87% des Français, 104% ses Australiens , 122% des Anglais et 151% des Italiens. Si les Anglais et les Italiens ont souvent plus d'un téléphone portable, plus du tiers des Canadiens n'en possède aucun. Dans sa dernière étude sur la téléphonie mobile, l'OCDE classe le Canada au dernier rang des pays du G-8 quant à l'usage du portable et en queue de peloton de ses 30 pays membres, presqu'à égalité avec le Mexique et le Vietnam et juste devant l'Inde, la dernière de classe.

QUAND ON SE COMPARE, ON SE DÉSOLE
Pourquoi un si faible taux de pénétration du mobile au Canada ? Parce qu'il est peu rentable d'installer des antennes dans un territoire aussi vaste que celui du Canada quand le nombre de clients potentiels est très faible, le pays étant peu peuplé. Mais il y a une autre explication selon le CRTC (2) : « L'utilisation du mobile a été relativement moins chère en Allemagne, en Italie, en Australie et au Royaume-Uni et ces bas prix ont probablement été le moteur des taux de pénétration plus élevés du mobile dans ces pays. » Bref, le portable coûte trop cher au Canada. Le CRTC a découvert qu'un Canadien qui utilise modérément son portable paie en moyenne 58$/mois, un Anglais 45$ et un Australien 37$. L'OCDE (3), qui regroupe les 30 pays les plus développés de la planète, en arrive aux mêmes conclusions. Alors que les Hollandais et les Finlandais paient en moyenne 131$ par année pour utiliser un portable, nous payons 500$ par année!!! Seuls les Espagnols et les Américains paient plus cher que nous. Notre position s'améliore un peu quand on s'éloigne de la moyenne et qu'on compare les très gros ou les très faibles utilisateurs du téléphone mobile, mais même dans ces cas, nos tarifs demeurent plus élevés que ceux de leurs équivalents des autres pays de l'OCDE et nettement supérieurs à ceux des pays européens. Pas étonnant que nos entreprises de téléphonie mobile aient des marges de profit plus élevées que leurs vis-à-vis européennes.

FAIBLE COMPÉTITION = PRIX ÉLEVÉS
Et si nous payons si cher pour utiliser nos portables,c'est qu'il n'y a pas assez de compétition dans le mobile. C'est du moins la conclusion du Ministre de l'Industrie du Canada qui à l'automne 2008, a permis à cinq nouveaux joueurs, Videotron, Globalive, DAVE, Shaw et Public Mobile, d'offrir la téléphonie mobile pour concurrencer les trois géants, Rogers et Bell et Telus, qui jusque là accaparaient 95% du marché. Mais il est trop tôt pour crier victoire! Rappelons-nous l'expérience de Microcell avec FIDA, qui a tenté de concurrencer les trois grands et qui, après leur avoir livré une guerre de prix, a fini par être avalé par l'un d'eux (Rogers). Cependant un élément nouveau, survenu depuis l'octroi de licences de téléphonie mobile à cinq nouveaux joueurs, pourrait changer radicalement la nature de l'industrie du mobile et des télécommunications en général. Et cet événement a été provoqué par Globalive.

GLOBALIVE, UN CAS QUI A TOUT REMIS EN QUESTION
Globalive est d'abord connu sous le nom de YAK, ce service qui permet de réduire dramatiquement le coût des appels interurbains. Pour se lancer dans la téléphonie mobile, Globalive avait besoin de capitaux importants et s'est donc associée à une grande compagnie de télécommunications égyptienne, Orascom. Mais le CRTC a jugé qu'Orascom contrôlait Globalive, en contravention de la loi des télécommunications, qui interdit à une entreprise étrangère de contrôler une entreprise de télécommunications canadienne(4). Le CRTC a donc retiré sa licence à Globalive. Mais, coup de théâtre, le Ministre de l'Industrie Tony Clement, a renversé la décision du CRTC, indiquant par là la voie qu'il entendait suivre dans l'industrie des télécommunications: l'ouvrir aux entreprises étrangères. Une direction confirmée dans le discours du Trône et le budget de mars dernier. Ce sont les entreprises de satellite qui seront les premières autorisées à ouvrir leur capital à des étrangers. Le gouvernement conservateur donnait ainsi suite aux recommandations d'un comité sur les politiques de compétition canadiennes qui avait remis son rapport en 2008.

OUVRIR LE MARCHÉ AUX ÉTRANGERS POUR FAIRE BAISSER LES PRIX
Ouvrir l'industrie des télécommunications à la propriété étrangère est dans l'intérêt des consommateurs, selon le gouvernement. Seule la compétition pourra faire baisser les prix du téléphone mobile et des autres services de télécommunications. Et cette compétition ne peut venir que d'entreprises étrangères, plusieurs américaines, car ce sont les seules qui ont les reins assez solides pour concurrencer Bell, Telus et Rogers. Le gouvernement s'engage donc à modifier la loi et annonce qu'il tiendra des consultations publiques pour connaître l'avis des Canadiens à ce propos.

OUVRIR LE MARCHÉ MENACE-T-IL LA CULTURE?
Ces consultations seront courues car on peut s'attendre à ce que les défenseurs de la culture montent aux barricades pour défendre la loi des télécommunications. On peut se demander ce que le téléphone a à voir avec la culture? Pour le comprendre, il faut savoir que l'industrie des télécommunications inclut non seulement les entreprises de téléphonie mais aussi les entreprises de télévision et de télédistribution, qui produisent et qui distribuent des émissions qui ont à voir avec la culture. C'est parce qu'ils voulaient favoriser la culture canadienne, menacée par la culture américaine, que les législateurs avaient, dans le passé, voté une loi pour limiter la propriété étrangère des entreprises des télécommunications.

DES INTÉRÊTS DIVERGENTS
Le sort en est jeté, le téléphone mobile est là pour rester, remplaçant, à terme, le téléphone fixe. La raison? Sa polyvalence. Plus que la voix, il permet de transmettre des images, des données, des courriels, des photos, des émissions de télé et j'en passe. Les Canadiens, comme les autres citoyens du monde, veulent passer au mobile mais ils sont freinés par ses prix exorbitants. Ils réclament des baisses de prix que la venue d'entreprises étrangères favoriserait. Mais leurs intérêts de consommateurs se heurtent à ceux des défenseurs de la culture. Des intérêts que le gouvernement conservateur devra réconcilier. Qui a dit que gouverner c'est choisir?

Monique Grégoire
Journaliste


(1) Merrill Lynch Global Wireless Matrix 1Q08
(2) (CRTC) Conseil canadien de la radiodiffusion et des télécommunications, Perspective internationale, août 2009
(3) (OCDE) Organisation pour la coopération et le développement économique, Rapport 2009 sur les télécommunications, (les montants cités incluent le prix des abonnements, des appels, des messages textes (SMS) et des messages multimédia (MSM).
(4) Selon la loi canadienne, un étranger ne peut détenir plus de 20% des actions votantes d'une entreprise de télécommunications et pas plus de 33 1/3% des actions votantes d'un holding qui détient une telle entreprise. D'autre règles s'appliquent, visant à s'assurer que le contrôle effectif de l'entreprise soit canadien.


Voici aussi le lien de l'Institut de la statistique du Québec, où vous pouvez consulter tout un tas de données intéressantes.

Bonne semaine à tous !

vendredi 2 avril 2010

Ballade printanière


Aujourd'hui, agréable ballade au parc des Chutes-de-La-Chaudière, sous un soleil magnifique et une température extérieure très clémente de 17 °C... un premier bain de soleil printanier bien apprécié...

Situé à Lévis, dans l'arrondissement de Charny, ce parc offre un panorama exceptionnel où le visiteur peut circuler sur plus de 2 km de sentiers pédestres et 1,5 km de pistes cyclables, avec aires de pique-nique, belvédères offrant de beaux points de vue sur la chute et une passerelle suspendue entre les deux rives.
Durant l'été, des concerts classiques sont offerts en plein air tous les dimanches matin du mois d'août à 10 h 30, sur la rive de St-Nicolas.

Je vous laisse admirer le paysage :


Comme vous le remarquez, la neige a pas mal disparu, mais résiste à certains endroits... certainement plus pour longtemps...

Encore de douces températures prévues pour cette longue fin de semaine pascale de 4 jours : grand soleil et 21 °C pour demain...

Joyeuses Pâques à tous !